11 févr. 2019

SAN PEDRO DE ATACAMA



Nous quittons le petit coin tranquille de la banlieue de Los Angeles avec regret et rejoignons Santiago du Chili où nous allons rendre notre voiture et prendre l'avion pour Calama afin de rejoindre San Pedro de Atacama au Nord du Chili. Nous sommes un peu inquiets car depuis le WE les Chiliens rencontrés nous préviennent que de fortes inondations ont eu lieu dans le désert d'Atacama (le plus sec au monde) et que les routes sont coupées. Les billets d'avion étant réservés, on décide de partir quand même et d'aviser sur place de la suite de notre voyage.
Nous embarquons à 15h comme prévu, puis sommes débarqués 1h plus tard à cause d'un problème technique sur l'avion. Nous rembarquons avec 3h de retard, et au bout de 2h de vol, le commandant annonce que l'aéroport de Calama étant fermé à cause des intempéries, nous allons atterrir à Iquique. Mais une fois au sol, nous ne pouvons pas débarquer car il n'y a pas de personnel de la compagnie pour nous accueillir et nous restons bloqués presque 2h dans l'avion, qui finit par redécoller pour Calama où la situation semble s'être améliorée. Nous finissons par arriver à minuit passé (au lieu de 17h) sous les applaudissement de tous les passagers soulagés de pouvoir enfin débarquer. Pour nous ce n'est pas fini. Impossible de trouver un hôtel à Calama où il n'y a plus d'eau courante depuis 5 jours suite aux inondations. Nous finissons quand même par trouver un taxi collectif qui peut nous emmener à San Pedro à 1h30 de là. Au bout de 15 km, la route est coupée par la police à cause d'un accident dû aux inondations et au mauvais état de la chaussée! Elle n'ouvrira que demain matin. Retour donc à l'aéroport. Il est 1h15 du matin. Nous allons dormir sur place!




A 6h, lever car le taxi nous attend!
Nous arrivons finalement à San Pedro. La route n'était pas si mauvaise mais il est vrai que certaines portions se sont écroulées. Nous voyons d'immenses flaques dans le désert, ce qui lui donne un aspect étrange, d'autant que quelques graines en sommeil depuis plusieurs années ont germé et on voit des fleurs au bord de la route.
Après un bon petit déjeuner, nous cherchons un hôtel.


C'est humide, mais plus tard dans la journée, quand le soleil s'est enfin levé, c'est beaucoup plus agréable!





































Un petit tour de la ville nous permet de mesurer l'étendue des dégâts....
La ville est méconnaissable. Les routes sont ravagées et coupées d'énormes flaques. Ca donne une ambiance spéciale à cette ville qui est si chaude d'habitude. Les murs en boue se dissolvent. L'armée et toutes les télés nationales sont là car des villages alentours ont subi de gros dommages. 




 

 Par sécurité, les autorités ont fermé les parcs nationaux. Nous voilà donc bloqués ici pour une durée indéterminée. Nous en profitons pour visiter le musée des météorites sacrément intéressant ainsi que celui d'archéologie,




Nous jouons aux empreintes laissées dans le sol gorgé d'eau, ou goûtons les bières locales.



On découvre aussi une boulangerie française avec baguettes, croissants et pains au chocolat, ce qui nous fait patienter avec le sourire!



En plus, ils servent d'excellents jus de fruit et du vrai café!
Merci Arthur!

Le 11 au soir, après 4 jours d'attente, la météo s'améliore et sous la pression des professionnels du tourisme l'état d'urgence est levé, les parcs vont ouvrir pour 24h!



1 commentaire:

  1. oh la la quelle aventure ! Vous êtes des vrais baroudeurs les Hû...et toujours le sourire ! Gros bisous ensoleillés du Vercors.

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