Voilà une dizaine d'années que j'avais vu le village de Caleta Tortel dans une émission de Thalassa et que je rêvais d'y aller. Au bout du bout du monde, sans route à l'époque (depuis, une piste y conduit), à flanc de colline et donc inaccessible aux voitures, on y circule sur des passerelles. Les conditions de vie de ses habitants y sont particulières car l'accès aux ressources (eau, électricité...) y sont très réduites. Je l'ai trouvé tel que je l'imaginais!
L'accès, même avec une piste reste difficile! Encore une fois, nous avons crevé, mais maintenant, ça y est, Claude est devenu un expert en changement de pneu.
Aperçu de notre coffre, question de vous faire partager ce que sont des routes poussiéreuses! Imaginez nos vêtements et nos cheveux!
Enfin arrivée au village!
Ici, contrairement à notre maison de Grèce, il faut descendre des centaines de marches pour atteindre notre gîte.
Ca y est, nous y voilà! Sympa la vue sur la baie!
Dès notre arrivée, nous arpentons les passerelles pour découvrir ce village atypique.
Ici, la place de la mairie.
Le lendemain matin, nous sommes partis en mer pour une excursion jusqu'à l'embouchure du rio Baker (tient, encore lui) afin de visiter une île nommée l'île des morts. 140 bûcherons y ont été emmenés en 1904 et abandonnés par leur compagnie après avoir rempli leur part du contrat....
Débarquement sur l'île
Le cimetière
L'après-midi, nous avons fait une longue randonnée surplombant le village et offrant une vue magnifique sur le fjord et l'arrivée du rio Baker dans le bras de mer.
La forêt ici s'appelle "bosque siempre verde", ce qui veut dire bois toujours vert. Il y pleut tous les jours, la végétation est extrêment dense et le sol saturé en eau, donc, hors des planches, c'est boue assurée!
D'un côté de la colline, le rio Baker (en haut) et de l'autre, le fjord (en bas)
Contemplation....
En fin d'aprem, repos mérité sur la terrasse!
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